la baronne de la rue nouvelle: mai 2010

j'ai toujours eu la nostalgie de ces voyages en train chez les grands parents

comme il n'y a plus de train entre niort et mazieres verruyes, et que cette derniere gare a été rasée (alors que les gares de champdeniers et de saint pardoux sont toujours debout, mais dans un triste état), pour replonger dans cette atmosphère d'aventure ferroviaire et de promenade pedestre , je me suis fait mon petit cinéma

depart de la gare de poitiers

le train est en retard, mais on s'en fout

ça y est "le train en provenance de tours est annoncé voie 2, veuillez vous éloigner de la bordure du quai s'il vous plait"

et c'est parti pour une demi-heure de dur, l'automotrice est bien plus confortable que ces antiques autorails qui peinaient à la moindre côte, mais bon, ça le fait quand même

deja arrivé à saint maixent, le train continue sur niort et la rochelle

la gare de sainmèxe, bon ça vaut pas la gare de mazieres verruyes au temps de sa splendeur, ou fallait pas se prendre les pieds dans les fils des aiguillages et des panneaux de signalisation, et se faire engueuler par le chef de gare qui était rarement de bonne humeur

sorti de sainmèxe, voila la bonne direction

arrivée à saivres, putain la côte est raide pour y parvenir

une petite halte pour prendre l'eglise

un cliché incontournable, on ne s'en lasse pas

et voilà,on est à saint hhorhhe; il faut une certaine dexterité glottique pour prononcer un tel nom, et une capacité respiratoire non négligeable; je trouve d'ailleurs une certaine analogie entre la prononciation du patois et celle de l'arabe, toute deux requerant des compétences particulières dans la diversité des consonnes: serions nous de lointains descendants de maures sauvages arrêtés par charles martel??